Non, j'ai pas chaud. Oui, j'ai encore un peu frisquet !
Comme tu as pu le remarquer mon P'tit Scarabée, le soleil est revenu et les températures clémentes aussi.
Et qui dit "retour du soleil" dit "retour de la chair".
Je t'explique.
Chez moi, là où j'habite, dès qu'il y a un rayon de soleil, la population se dévêt. Enfin, je suppose que ce sont les natifs de cette contrée qui font ça. Car moi pas du tout.
J'aime à mettre les p'tites robes et sandalettes d'été quand le thermomètre dépasse allègrement les 20°, 25° semble être un premier palier pour l'effeuillage. Ici, à partir du moment où il y a un rayon de soleil et que les vaches sont à nouveau dans les prés, la populace tombe la veste, le T-shirt et les chaussettes (si toutefois, ils les ont enfilées de tout l'hiver, pour certains).
C'est donc avec un certain froid que je vois défiler, de bon matin, alors que le thermométre ne dépasse pas les 8° des jeunettes en short, t-shirt et sandalettes. Après ça, j'ai un mal fou à faire admettre à ma Naine, au top de la fashion attitude, que non, elle n'ira pas à l'école en top à bretelles et que oui elle prend quand même un manteau demi-saison et que faire un KK nerveux n'y changera rien.
Mais il n'y a pas que les jeunettes qui se déshabillent au moindre rayon, leurs génitrices aussi. Depuis une semaine, c'est parti pour un festival de petites robes, un défilé de T-shirt et une orgie de tongs ! Ce n'est donc pas une question de génération.
Ô secours ! Alors, que moi je n'ai enlevé, ni chaussettes, ni manches longues, ni blouson, je passe souvent pour l'extra-terrestre frileuse et les "oh, mais t'as pas chaud" me sont légion. Non, je n'ai pas chaud, il fait peut-être soleil, mais il ne fait que 20°, le vent souffle et nous ne sommes qu'au mois de mars. Je viens du Sud, faudrait voir à pas l'oublier. Oui, Lyon, c'est plus au Sud que là où je suis. Sans parler que j'ai vécu queqlues années au Sud (le vrai) et que la chaleur on s'y habitue drôlement vite. Alors, non, je ne me dépoile pas parce qu'il y a 4 rayons de soleil qui m'échauffe le corps. Tout juste je concède à me délester de mon pull, à sortir les lunettes de soleil et la chaise longue.
Je te laisse, mon P'tit Scarabée, avec ton imagination débordante pour élucubrer sur les tenues estivales, les vraies.