Dites AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Hier, P'tit Scarabée, était ma visite annuelle chez le dentiste (enfin, ça faisait 8 mois, mais je ne sais pas comment on dit).
Ma dentiste, s'est mariée il y a bientôt 2 ans et ce qui devait arriver, arriva : elle est en congé maternité.
Mais pas d'affolement, abcès, carie et dévitalisation ne resteront pas en souffrance. Non, elle a "embauché" un remplaçant.
Alors, d'abord, je t'explique mon P'tit Scarabée. Petite, ma maman m'a emmenée chez un super gentil dentiste qui lorsqu'il me voyait, se transformait en psychopathe. Il pris un réel plaisir (je vois pas d'autre raison) à me soigner les dents, sans anesthésie. Point besoin de lever la main, il ne s'arrêtait pas. Pas besoin de pleurer de douleur, il disait que c'était un caprice. Il disait que oui, à la moindre douleur, il allait s'arrêtait... mais ne le faisait pas. Même ma mère en était malade de me voir autant souffrir. Dingue ou bourreau, je ne sais pas ce qui le caractérisait le mieux. Peut-être bien les deux. Il ne m'a pas bien vu longtemps, mais trop tard, le mal était fait.
Bref, tout ça pour dire, que ce n'est pas parce qu'on a 10 ans, qu'on ne se souvient pas de la façon de faire d'un dentiste et encore moins de la douleur. Cette douleur est ancrée en moi. La peur aussi.
J'ai accouché sans péridurale, les deux fois. Et je peux te dire mon P'tit Scarabée, que je préfère les douleurs de l'enfantement au bruit de la fraise !
Donc, après cette explication essentielle, j'en reviens à ma séance d'hier.
Le "remplaçant" est donc un jeune homme. Belle allure, belle prestance, sympa mais sans plus.
Me voilà donc allongée sur la chaise de torture. Inspection de mes ratiches, tout comme le fait le vétérinaire aux chevaux. J'adore ça ! c'est d'un glamour ! Le verdict tombe : un léger détartrage est nécessaire.
Ce n'est pas que j'aime le détartrage, mais on va dire que c'est un moindre mal. Ma dentiste est tellement douce et sympa, qu'il me serait presque agréable de me faire détartrer ! Donc, je me détends, me relâche et ouvre la bouche confiante.
Mazette. Je ne savais pas qu'un détartrage pouvait être aussi dérangeant et douloureux. Puis, pas de pause pour me permettre de déglutir d'appréhension et de reprendre mon souffle. Non, lui quand il commence un truc, il ne s'arrête plus. L'aspirateur de salive m'arrachait la lèvre supérieure, je n'ai même pas pu me rincer la bouche. Bref, une torture.
J'ai même, à un moment, sursauté sur ma chaise, il a grogné un "hum" d'assentissement, mais ne s'est pas arrêté pour autant ! J'avoue que les yeux ont commencé à me picoter de rage, de peur et de douleur.
Et du temps qu'il rendait mes dents ultra brite, je pensais que jamais il ne verrait mes gosses, celui-là. Fanny, je pensais aussi à toi !
Je ne sais pas si c'est le fait que c'est un homme ou parce que c'est un "débutant", mais une chose est certaine vivement que ma dentiste revienne et j'espère qu'elle ne va pas nous faire un p'tit trop souvent. En tout cas celui là, il ne me reverra pas de si tôt, il m'a rappelé de trop mauvais souvenirs et m'a fait remonter certaines émotions que j'aurais préféré ne pas ressentir à nouveau.