Mercredi.
Les enfants sont pas là. Chéri est au travail. Pas envie de rester seule dans cette maison, à tourner en rond, ne sachant que faire tellement je me languis de mes nains et afin d'éviter, comme Isa, de renifler leur oreiller parce que ça jette un doute sérieux sur ma santé mentale auprès de mon mari, j'ai décidé d'aller arpenter le bitume parisien, appareil photo autour du cou.
J'ai donc commencé ma balade à Montmartre. C'est joli Montmartre, c'est calme, c'est beau, c'est dépaysant. Quand il n'y a pas les touristes (non moi, suis pas touriste). Je suis arrivée assez tôt. L'heure à laquelle, les touristes finissent leur petit déj' à l'hôtel. Il y avait quelques personnes, mais pas grand monde. Essentiellement des vendeurs à la sauvette, qui à partir du moment où tu as un appareil photo entre les mains te demandent si tu es French ? Spanish ? English ? Italiano ? Deutch ? Non rien de tout ça, suis pas une touriste bon sang !!! combien de fois vais-je devoir le répéter !!
Les plus "pénibles" se sont les Japonais. Ils se prennent en photo, avec leur smartphone ou leur tablette tactile, toutes les 10 secondes. Et tant pis si ils gènent les autres, mais faut qu'ils soient sur la photo devant les escaliers, devant la grille, devant la basilique, devant le peintre, devant le bar, devant le pigeon, devant le taxi, devant l'autre grille, devant l'autre escalier, etc... Je ne savais pas si c'était des Japonais ou des Chinois, mais mon Chéri et Fanny (non, pas ensemble, chacun leur tour) m'ont expliqué, que eux, ils devaient impérativement être sur les photos qu'ils prennent... histoire de prouver qu'ils étaient bien là sûrement !
Puis, une fois que j'ai eu fini mon petit tour à Montmartre, je suis revenue à la Basilique du Sacré Coeur, et là, la foule était arrivée. Il était temps que je lève le camp.
Je suis passée faire mon petit pélerinage habituel à la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Jamais je répèterai assez combien cette chapelle est magnifique.
J'ai rejoint mon mari qui m'a offert le restau pour me requinquer. Dans la même rue, j'ai croisé Marianne James. Et ben elle est tout pareil qu'à la TV. Le maquillage en moins. Pas de photo, car j'ai pas le "culot pour".
De là, j'avais dans l'idée de photographier les bâtiments de la Bibliothéque Nationale de France. L'idée était nulle. Je pense qu'il aurait fallu que je sois de l'autre côté de la Seine. Je n'étais donc pas du bon côté, mais je commençais à avoir les pieds fatigués pour faire un trajet inutile en traversant le pont puisque j'aurais dû revenir sur mes pas pour continuer mon parcours.
J'ai continué en flânant le long des quais de Seine pour admirer Bercy et arriver au Jardin des Plantes.
Je me suis posée, à l'ombre, dans une allée du Jardin des Plantes. J'ai regardé les gens passer, j'ai "joué" avec mon Smartphone et mes applications favorites puis j'ai traversé le parc. J'aurais voulu aller à la ménagerie, mais à 11€ l'entrée, j'avoue que j'ai pas hésité une seconde à passer mon chemin. Et c'est à la sortie du parc que j'ai renconté mon arbre bi-centenaire.
J'ai continué ma route jusqu'au Panthéon. Mais il est en travaux. J'ai flâné un peu devant la place piétone en pensant à tous ces grands hommes enterrés là.
Puis j'ai continué ma route pour rejoindre l'île de la Cité en passant par la rue de la Montagne Sainte Genevièvre. Arrivée sur les quais, j'ai retrouvé la foule. Je me suis offert une boisson fraiche et un peu de repos, sur une péniche au pied de Notre Dame. Ca tanguait drôlement lorsque les bateaux de croisière passaient, mais ouf, j'ai le pied marin (j'ai vécu bien pire sur la mer, mais ça c'est un autre sujet). Que c'était bon, d'être là, tranquille, à savourer le temps présent. Mes pieds clignotaient de douleur et de fatigue, mais que j'étais bien.
Mon périple touchait à sa fin. Je n'en pouvais plus. Mais je n'étais jamais allée à Paris Plage. Là, l'occasion était trop belle. Me voilà donc repartie en direction de Paris Plage laissant l'Ile de la Cité derrière moi.
Et bien, moi je vous le laisse Paris Plage. Ce jour là, il faisait très chaud. Ils étaient tous, alignés comme des harengs, sur des chaises longues certes, sur le sable certes, mais pas un seul petit filet d'eau pour venir rafraichir ces peaux moites et transpirantes. Comment font-ils pour tenir ? et puis, il y a un monde... J'en suis rapidement repartie. Il était temps que je prenne le chemin du retour.
Belle journée, belle promenade. Non, avant que tu me prennes pour une mytho, mon P'tit Scarabée, je n'ai pas tout fait à pieds. J'ai aussi pris le métro.